Bonjour Rav,
J'ai deux enfants, deux garçons Baroukh Hachem, âgés de 2 ans et demi et de trois mois.
J'ai été enceinte de mon premier enfant à peine un mois après mon mariage, alors que je n'avais même pas encore ressenti un désir d'enfant.
Le deuxième, je ne l'ai pas non plus "désiré" puisque j'ai simplement suivi la recommandation d'un Rav que nous sommes allés consulter pour des problèmes de Parnassa. La Parnassa de mon mari est encore pire aujourd'hui que celle qu'elle était, puisqu'il n'a plus d'activité du tout.
Il est à noter qu'après chaque naissance j'ai fait une dépression et pris des anxiolytiques pour des troubles du sommeil.
J'ai posé un stérilet à la suite de mon accouchement, avec permission rabbinique. Et là, il y a quatre jours, j'apprends que je suis enceinte !!
La sage femme a fait preuve d'une grande incompétence puisqu'elle m'a en fait posé ce dispositif trop tôt. Comme l'utérus n'a pas repris sa place initiale, le stérilet a eu le temps de se déplacer et de s'avérer très inefficace.
Je suis enceinte de 43 jours.
Je suis complètement déprimée.
Le stérilet a été enlevé, l'embryon est bien localisé, tout va très bien, sauf moi !
Je voulais enfin retrouver la forme et m'occuper de mes enfants, et, au lieu de cela, je suis de nouveau alitée, avec une chute de tension, des nausées, des maux de tête, et des vertiges ! Rebelote !
J'ai besoin d'un grand 'Hizouk s'il-vous-plaît.
Je n'arrive pas à trouver le positif de cette histoire, je n'ai pas la force de gérer mes enfants, quel intérêt d'enchaîner ainsi ?? Comment vais-je développer un amour pour un enfant que je déteste déjà pour m'avoir handicapée de nouveau ?
C'est très violent ce que je vis de l'intérieur, et mon entourage, bien évidemment, est très heureux pour moi.
Il semble que je n'ai pas le droit d'éprouver ce que je ressens, mais personne n'est à ma place pour me juger, et il y a tout à revivre encore : grossesse, contractions, accouchement, 4 mois sans dormir !!!
J'ai besoin d'un soutien s'il-vous-plait.
Bonjour,
Dans un premier temps, vous avez l'obligation de faire venir de l'aide à la maison, pour les tâches ménagères.
Dites-le à votre mari.
Le soulagement apporté fera disparaître une bonne partie des sentiments décrits dans votre message.
Lorsque votre enfant naîtra, vous l'adorerez. Parole d'honneur !
Dans votre message, vous vous exprimez sous l'effet de la surprise et de la fatigue, je n'ai pas été déconcerté.
Dites-vous que des milliers de femmes juives meurent d'envie d'avoir un mari et des enfants, donc, ne réagissez pas comme vous le faites.
Ra'hel Iménou a dit à Ya'acov Avinou : "Si je n'ai pas d'enfant, je suis considérée comme morte". Béréchit, chapitre 30, verset 1.
Je vous invite à me contacter par le biais du service téléphonique - Question au Rav - de Torah-Box, tous les jours de 09h30 à 00h30.
Au 01.80.20.5000, à partir de la France ou au 03.721.90.85, à partir d'Israël.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.