Chalom,
La femme soupçonnée d’adultère doit répondre après les malédictions du Cohen "Amen Amen". Or, il est connu qu’il est interdit de dire "Amen Amen" de peur que cela donne l’impression que l’on dise Amen à une divinité et Amen à une autre.
Comment expliquer cette contradiction ?
Bonjour,
La crainte que vous mentionnez est à prendre en considération uniquement lorsque l'on prononce le Nom d'Hachem dans une Brakha ou une prière. Rama sur Choul'han 'Aroukh - Ora'h 'Haïm, chapitre 61, Halakha 12 et Michna Broura, passage 28, Choul'han 'Aroukh - Ora'h 'Haïm, chapitre 124, Halakha 6 et Michna Broura, passage 25.
Lorsque la Sota répond deux fois Amen, elle accepte les deux serments prononcés par le Cohen et s'y soumet [elle consent au châtiment en cas de culpabilité]. C'est comme si elle les avait prononcés, elle même. Donc, il n'y a pas lieu de craindre qu'elle fasse allusion à deux divinités. Rachi, passage Amen Bo Chevoua' sur Talmud Chevouot 36a.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.