Bonjour Rav,
Le premier paragraphe du Kriat Chéma' Ché'al Hamita parle du fait de pardonner toutes les personnes qui nous ont fait du mal, offensé ou blessé, que ce soit sur notre argent, sur notre corps etc.
Quel est le sens de ce passage ?
Pourquoi dois-je pardonner ces personnes-là ? Et si je ne suis pas prêt ?
Parce qu'après tout, il faut qu'elles me demandent pardon avant que je puisse les pardonner, non ?
Suis-je obligé de réciter ce passage ?
S'il vous plait, je vous demande Rav de me préciser le sens de ce premier paragraphe ainsi que son intérêt.
Merci à vous.
Chalom David,
Ce passage composé par les Sages est destiné à nous libérer de toutes les contraintes qui empêcheraient notre âme de s'élever vers le Créateur.
La nuit, nous ont-ils expliqué, lors de notre sommeil, notre âme est destinée à s'élever vers les hauteurs spirituelles afin de se recharger en énergie.
Le pardon est la clé de la porte du bonheur qui nous permet de revenir à la vie après une nuit de sommeil en récupérant tout le potentiel qui nous est octroyé.
Sachant cela, notre intérêt n'est-il pas d'apprendre à pardonner et trouver la sérénité ?
Tout ce qu'ont établi nos Sages ne l'a été que pour notre bien, aussi bien matériel que spirituel.
Devons-nous attendre que l'on vienne nous demander pardon ? N'oublions pas que D.ieu agit mesure pour mesure, ce qui signifie que si nous nous empressons de pardonner, Lui-même s'empressera de le faire pour nous. Et comme Yom Kippour se profile à l'horizon, ne laissons pas passer l'occasion.
Ktiva Vé'hatima Tova, et qu'Hachem nous aide à réussir à L'imiter et réaliser pleinement le but pour lequel Il nous a amené dans ce monde.