Bonjour Rav,
J'ai vu dans plusieurs synagogues, que la communauté ajoutait les Séli'hot lors des jours de jeûne.
Est-ce une obligation ?
Merci d'avance.
Chalom,
1. La coutume est d’ajouter les Séli'hot (prières pour le pardon) un jour de jeûne. Ainsi écrit le Choul'han Aroukh (art.566 alinéa 4) : "Certains ont pour coutume d’ajouter les Séli'hot dans la bénédiction "Séla'h Lanou" ("pardonne-nous"), mais d’autres ne les récitent qu’après la prière de la 'Amida, et c’est cette dernière coutume que les Anciens ont adopté en Terre d’Israël, et c’est donc ainsi qu’il faut agir".
C’est pourquoi, après avoir récité le Vidouy (confession) et la Néfilat Apaïm (imploration récitée la tête écroulée sur son bras), on récite des Séli'hot en rapport avec le jeûne, et l’on rappelle la mémoire de Ezra Hassofèr, qui est décédé le dix du mois de Tévèt (certains pensent que c’est le neuf du mois qu’il est décédé).
2. Le Choul'han Aroukh écrit ensuite (alinéa 7) : "Les jours de jeûne, deux hommes se tiendront aux côtés de l’officiant, un de chaque côté, pour réciter les Séli'hot avec lui". La raison est expliquée dans le Michna Broura (même endroit, petit alinéa 22) : "On apprend cela de Moché Rabbénou, ainsi qu’il est dit (Exode, 17, 12) : "Aaron et Hour soutinrent ses bras, l’un de çà, l’autre de là"."
3. On veillera à ne pas réciter le texte "Vaya'avor" (les treize attributs) plus de quatre fois.
4. Lorsqu’il y a une Brit Mila à la synagogue, on ne récite pas les Ta'hanoun (supplications), il en va de même lorsque le père du bébé, le Sandak ou le Mohel se trouvent à l’office, ou bien si un 'Hatan est à la synagogue, mais l’on récitera tout de même les Séli'hot du jour de jeûne.
Kol Touv.