Bonjour,
J'ai lu que mettre le livre "Noam Elimélèkh" sous le lit d'un malade est une Ségoula pour la guérison.
Pouvez-vous me dire d'où vient cette Ségoula et comment fait-on pour mettre le livre alors qu'il est interdit de s'allonger sur un matelas sous lequel se trouvent des Divré Torah ?
Merci.
Bonjour,
Etant donné que le Noam Elimélekh est un livre contenant des paroles de Torah, il ne faudrait pas le placer sous un matelas.
Il y a plusieurs variantes de la Ségoula rattachée au Noam Elimélekh mais dans les ouvrages la rapportant, il est mentionné ce qui suit [liste non exhaustive] :
1. En 5744, l’Admour de Tsanz a rédigé une approbation pour l’édition d’un ouvrage regroupant des enseignements de Rabbi Elimélekh de Lizensk. Il dit que les livres de ce grand Tsadik apporte une grande Brakha lorsqu’on les possède chez soi [et à plus forte raison, si on les étudie pour appliquer ses enseignements].
Voir introduction à l’ouvrage Or Elimélekh [Rav Alter Elicha Fakcher],
2. Etudier le Noam Elimélekh avant de s’endormir.
Voir Divré Its’hak [Rav Its’hak Weingarten], page 75,
3. Au moment de l’accouchement : envelopper, doublement, le Noam Elimélekh et le placer sur la femme,
Voir Zekhout Avot [publication des institutions S. Paola], volume 2, page 185,
4. Au moment de l’accouchement, poser le Noam Elimélekh proche de la tête de la femme,
Voir Mélitsé Yocher [Rav Avraham Eliézer Sofer], page 305,
C’est ainsi qu’il faudrait expliquer toutes les références où la syntaxe laisserait apparaître une autre manière de faire.
5. Dans certains ouvrages, il est mentionné : « Sous le coussin ».
Voir Tahara Hérayone Veléda Kahalakha [Rav Avichalom Monaytser], page 176, Michnat Yéhochou'a - 'Inyané Mé'oubéret Veyolédet [Rav Yéhochoua ‘Hilo], page 71.
Même si cette manière de faire n’est pas honorable mais étant donné qu’il peut s’agir d’un cas où la vie de la femme est en danger, il est possible d’adopter une attitude permissive.
Avant de conclure cette réponse, Hachem me dirigea vers l’ouvrage du Rav Glikman Porouch - Midarké Ha’haïm. A la page 292, il pose votre question mais il mentionne la coutume consistant à placer le livre sous le coussin - et non, sous un matelas.
Après avoir dit que ce n’est pas une marque de respect, il avance l’argument suivant :
Etant donné que c’est pour un besoin urgent, il est possible d’adopter une attitude permissive.
Il est vrai que dans certains ouvrages, il est mentionné « sous la femme » qui doit accoucher, mais je ne pense pas qu’il soit obligatoire d’expliquer : « sous le matelas ».
Et puis, si un grand maître affirme que ce soit sous le matelas, la réponse à donner est celle que nous avons mentionnée plus haut.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.