Kvod Harabbanim,
Chalom et merci pour tout ce que vous nous apportez.
J'avance dans l'étude de la Torah, et je travaille beaucoup sur mon comportement, mais je senss que je suis très limité car je n'ai pas de Rav attitré.
En effet, la Torah nous demande de nous faire un Rav, mais je n'arrive pas à trouver de Rav qui me correspond.
Il y a cependant un Rav avec qui je m'entend bien qui pourrait me correspondre et qui se trouve dans ma ville, donc en terme de proximité et d'accessibilité, ça serait facile. Cependant, étant d'origine Séfarade et lui 'Habad, j'ai peur que cela me bloque lorsque je lui poserai des questions d'Halakha.
Que pouvez-vous me conseiller ?
Si je veux aller voir ce Rav, dois-je lui demander d'être mon Rav ? Comment cela doit-il se dérouler ?
C'est un question très floue, mais d'une grande priorité pour moi.
Encore merci pour tout ce que vous faites pour la communauté.
Bonjour,
Pour l'instant
Ecoutez les conseils du Rav se trouvant à proximité de votre domicile.
Suivez à la lettre tout ce qu'il vous dit, même si vous êtes Séfarade et que lui est 'Habad.
Plus tard
Dans quelques années, il faudra s'efforcer de mettre en pratique ce qui suit, dans la mesure du possible.
Une personne Séfarade, que ce soit un homme ou une femme, ayant fait Téchouva grâce à une personne d'origine différente, n'ayant pas les mêmes habitudes Halakhiques, doit suivre les Halakhot suivies par ses parents ainsi que leurs Minhaguim (coutumes).
Si son père était Séfarade, la personne ayant fait Téchouva adoptera dorénavant les Minhaguim Séfarades.
Si son père était Ashkénaze, la personne ayant fait Téchouva adoptera dorénavant les Minhaguim Ashkénazes.
Voir Or Létsion [responsa], volume 2, chapitre 6 de l'introduction.
Il en est de même en ce qui concerne la prière.
Cependant, si la personne ressent une grande difficulté à changer le texte de sa prière, elle pourra continuer à prier dans un Siddour Ashkénaze même si ses parents étaient Séfarades.
Voir Or Létsion [responsa], volume 2, fin du chapitre 6 de l'introduction.
Si la personne ne veut absolument pas reprendre les habitudes de ses parents, il faut lui expliquer agréablement l'importance du sujet, mais il ne faut pas la gronder, car certains décisionnaires pensent que ce n'est plus une obligation. Voir Or Létsion [responsa], volume 2, début du chapitre 6 de l'introduction.
A ce sujet, voir encore Tchouvot Véhanhagot, volume 1, question 354, Yalkout Yossef-Tefila, volume 1, page 410, note 13 et Pisské Din-Yéroushalaïm Diné Mamonot Oubirouré Yahdout, volume 5, pages 206-207.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.