Bonsoir,
Très perturbé par la vidéo sur Abraham Zelmanowitz (https://www.torah-box.com/videos/watch?v=28188), j'aimerais vraiment savoir si cette personne a fait le bon choix d'après la Halakha ?
Merci beaucoup.
Bonjour,
Il n'y a aucun doute qu'Avraham Zelmanovitz, de mémoire bénie, savait pertinemment que les secours allaient arriver d'un instant à l'autre. Qui, parmi, les occupants des deux tours, savait qu'il s'agissait d'un attentat lâche et cruel ?
La Halakha interdit de se mettre en danger même si c'est dans l'intention de sauver la vie son prochain. Voir Rachi, passage Mipné sur Talmud Nédarim 41b, Michna Broura, chapitre 329, passage 19, Tsits Eliézer, volume 9, réponse 17, chapitre 5, Chévet Halévi, volume 8, réponse 87 et réponse 251, passage 5.
Selon la législation en vigueur :
"L'assistance doit être sans risque, pour la personne en péril, l'intervenant et pour les tiers. Le délit de non assistance à personne en danger est sanctionné par une peine maximale de 5 ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende, outre les peines complémentaires de l'article 223-16 du Code pénal.
La non-assistance à personne en danger est sanctionnée par le Code pénal. Lorsqu'une personne peut secourir quelqu'un qui court un risque pour sa vie et qu’elle n’intervient pas, elle peut être poursuivie pénalement sur ce fondement (il s’agit d’un délit).
Il faut, néanmoins, préciser les conditions qui entourent cette incrimination pénale. Un exemple, un peu caricatural, permet de les comprendre. Si deux personnes se trouvent au bord d’un volcan et que l’une d’elles glisse dans la lave, il est bien évident que la seconde n’est pas tenue de s’y jeter elle aussi, pour tenter de lui venir en aide. Cela signifie que cette obligation d’assistance à une personne en danger ne s’entend que pour un tiers qui lui-même ne risque pas sa vie s’il vient en aide à une autre personne."
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.