Chalom Kvod Harav,
J'ai entendu dire que dans Mé'ein Chaloch, après avoir mangé des Mézonot, du jus de raisin ou des fruits d'Israël, qu'on ne disait pas : "Vésamé'hénou Béviniana Ounévarékha 'Aléha Bikedoucha Ouvtahora" en jour de semaine et qu'n ne devrait dire ce passage que le Chabbath ou les Yamim Tovim.
Puis-je avoir votre confirmation, car je ne comprends pas très bien pourquoi ?
Merci beaucoup et 'Hazak pour votre site merveilleux qui ensoleille mes journées.
Bonjour,
1. La Brakha récitée en semaine et Chabbath est identique.
2. Le Chabbath et les fêtes, on ajoute une phrase dans laquelle est mentionné le Chabbath ou la fête.
3. D’après certains, on ne dit pas les mots "Vénokhal Mipirya Vénissba’ Mitouva…", car on ne doit pas désirer la terre d’Israël pour ses fruits et l’abondance dont on peut y bénéficier, mais uniquement pour pouvoir y accomplir le plus de Mitsvot possible et pour bénéficier d’une plus grande proximité avec Hachem.
Ceci, bien que la fin de la phrase soit "Ounevarékhékha ‘Aléha Bikdoucha Ouvetahara".
Ceux qui pensent qu’il est possible de la réciter se focalisent, essentiellement, sur les derniers mots. A savoir : nous y consommerons ses fruits et nous nous rassasierons de ses délices [bien entendu], afin de pouvoir Te bénir et reconnaître Ta grandeur, dans la sainteté et la pureté.
Voir Tour et Beth Yossef, chapitre 208, Michna Broura, chapitre 208, passage 50.
L’auteur du Bayit ‘Hadach [Ba’h / chapitre 208] affirme que les fruits d’Israël sont imprégnés d’une telle sainteté que notre Néchama en tire un immense profit. Donc, il est absolument possible de dire Vénokhal Mipirya Vénissba’ Mitouva, Ounevarékhékha ‘Aléha Bikdoucha Ouvetahara - que ce soit en semaine ou durant Chabbath.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.