Bonjour Rav,
Dans les Pirké Avot, il nous est enseigné : "Im Ein Kéma'h, Eine Torag, Véim Ein Torah, Ein Kéma'h", "S'il n'y a pas de farine, il n'y a pas de Torah, et s'il n'y a pas de Torah, il n'y a pas de farine".
Pourquoi la Michna n'a-t-elle pas plutôt dit : "S'il n'y a pas de nourriture, etc." ?
Merci beaucoup et bravo pour tout ce que vous faites !
Chalom Ouvrakha,
Il existe différentes réponses à votre question.
J'ai choisi pour vous celle du Panim Yafot sur la Torah (Béréchit 3, 17, et Réé 13, 1), qui nous explique que la Torah qui amène la farine est une Torah qui ressemble à la farine, c'est-à-dire qu'elle n'est pas consommée comme un produit fini, mais, au contraire, a été obtenu après de multiples efforts, comme semer, labourer, mettre en gerbe, battre le blé, trier, moudre, tamiser etc.
Ce n'est que cette Torah sur laquelle nous avons travaillé qui nous apporte la Brakha.
Kol Touv.