Bonjour,
Je me suis souvent demandée quelle doit être notre réaction lorsqu'on est dans l'impossibilité physique d'accomplir certaines Mitsvot, par exemple lorsqu'un handicap nous empêche d'aider les gens autant qu'on le voudrait.
Je sais que lorsqu'une personne est vraiment dans l'impossibilité d'accomplir une Mitsva, elle en est dispensée, et Hachem considère sa bonne pensée (sa volonté de la faire) comme une action (comme si elle l'avait réellement fait).
Mais lorsqu'on ne peut pas faire une Mitsva, ne doit-on pas être triste de ne pas pouvoir la faire (comme l'indiquent les mots "Al 'Hèt Ché'hatanou Léfanékha Béoness") ? Et d'un autre côté, je sais que la tristesse est une grave 'Avéra et qu'il est important d'être Saméa'h Bé'hélko, content de ce qu'Hachem nous donne...
Alors comment réagir lorsqu'on est privé de faire une Mitsva : en ayant de la peine (ce qui montre qu'on tient à la Mitsva et qu'on voudrait pouvoir l'accomplir) ou pas (vu que la tristesse est elle-même une grave 'Avéra) ?
Bonjour,
Vous écrivez : "Je me suis souvent demandée quelle doit être notre réaction lorsqu'on est dans l'impossibilité physique d'accomplir certaines Mitsvot, par exemple lorsqu'un handicap nous empêche d'aider les gens autant qu'on le voudrait. Je sais que lorsqu'une personne est vraiment dans l'impossibilité d'accomplir une Mitsva, elle en est dispensée, et Hachem considère sa bonne pensée (sa volonté de la faire) comme une action (comme si elle l'avait réellement fait)."
Remarque : Vous avez parfaitement raison. Hachem considère la peine en question et voit la Mitsva comme ayant été accomplie de la plus belle manière.
Voir Talmud Brakhot 6a, Talmud Chabbath 63a, Talmud Kiddouchin 40a.
Le Midrash dit : « Les cendres d’Its’hak Avinou sont au pied du trône céleste. Chaque fois qu’Hachem les voit, Il se remplit de pitié pour Ses enfants. »
Mais Its’hak n’a pas été offert, finalement ?!
De quelles cendres s’agit-il ?
Eh bien, il s’agit des BONNES PENSÉES et des BONNES INTENTIONS d’Avraham et Its’hak.
Hachem CONSIDÈRE que la ‘Akéda a eu lieu.
Vous écrivez : "Mais lorsqu'on ne peut pas faire une Mitsva, ne doit-on pas être triste de ne pas pouvoir la faire (comme l'indiquent les mots "Al 'Hèt Ché'hatanou Léfanékha Béoness") Et d'un autre côté, je sais que la tristesse est une grave 'Avéra et qu'il est important d'être Saméa'h Bé'hélko, content de ce qu'Hachem nous donne...Alors comment réagir lorsqu'on est privé de faire une Mitsva : en ayant de la peine (ce qui montre qu'on tient à la Mitsva et qu'on voudrait pouvoir l'accomplir) ou pas (vu que la tristesse est elle-même une grave 'Avéra) ?
Réponse : ce qui est dit précédemment n'est pas contradictoire avec la tristesse que l'on peut ressentir lorsque l'on est dans l'impossibilité d'accomplir une Mitsva. La tristesse [éprouver du chagrin] et la déprime sont deux notions différentes. On peut être triste sans être déprimé et sombrer dans le deuil. Mais attention !!! Lorsqu'il s'agit d'une personne ayant un handicap décidé par le tribunal céleste, les choses sont un peu différentes ! Il faut faire les efforts pour cesser de penser à toutes les Mitsvot que l'on aurait pu faire et se dire que si Hachem en a décidé ainsi, c'est qu'il s'agit d'une bonne décision.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.