Bonjour Rav,
J'ai appris récemment que, pour Hachem, ce n'est pas le résultat qui compte mais la démarche, car le résultat dépend d'Hachem. Ce qui prime, c'est notre démarche, notre manière de Le servir.
Par exemple, dans l'éducation de nos enfants, nous devons tout mettre en oeuvre pour leur offrir une éducation dans le chemin de la Torah, et prier, mais ce qu'ils deviendront ne dépend pas de nous).
Par ailleurs, j'ai aussi entendu que c'est celui qui accompli la Mitsva qui a la récompense de celle-ci.
Par exemple, si un papa réclame de l'eau à son enfant et que celui-ci se lève, va chercher un verre d'eau pour son père, et le lui amène dans le but d'accomplir cette Mitsva, mais qu'entre temps une autre personne lui a tendu un verre d'eau avant, c'est ce dernier qui a accompli la Mitsva. Donc, dans ce cas, c'est le résultat qui compte.
Je ne comprends donc pas, concrètement, qu'est-ce qui compte pour Hachem : le résultat ou la démarche ?
Bonjour,
Vous écrivez :
« J'ai appris récemment que, pour Hachem, ce n'est pas le résultat qui compte mais la démarche, car le résultat dépend d'Hachem. Ce qui prime, c'est notre démarche, notre manière de Le servir ».
Remarque :
Il faudrait dire plutôt : Hachem prend en considération nos efforts. Voir Pirké Avot, chapitre 2, Michna 16 et chapitre 5, Michna 23.
Vous écrivez, ensuite :
« Par exemple, dans l'éducation de nos enfants, nous devons tout mettre en œuvre pour leur offrir une éducation dans le chemin de la Torah, et prier, mais ce qu'ils deviendront ne dépend pas de nous ».
Remarque : L’idée est juste. Mais si l’on fait tous les efforts possibles [il y a de nombreuses choses à connaître] et qu’ils sont dirigés dans la bonne direction, il n’y a pas de raison pour qu’un résultat satisfaisant ne soit pas obtenu.
Vous écrivez, ensuite :
« Par ailleurs, j'ai aussi entendu que c'est celui qui accompli la Mitsva qui a la récompense de celle-ci. Par exemple, si un papa réclame de l'eau à son enfant et que celui-ci se lève, va chercher un verre d'eau pour son père, et le lui amène dans le but d'accomplir cette Mitsva, mais qu'entre temps une autre personne lui a tendu un verre d'eau avant, c'est ce dernier qui a accompli la Mitsva. Donc, dans ce cas, c'est le résultat qui compte. Je ne comprends donc pas, concrètement, qu'est-ce qui compte pour Hachem : le résultat ou la démarche ? »
Réponse : Le second enfant a accompli une Mitsva. C’est une réalité.
Il n’est pas possible de dire l’inverse. Cependant, il l’a accomplie d’une manière malhonnête, en transgressant l’interdiction de « voler ».
Dans certains cas, celui qui agit de la sorte doit payer une indemnité à celui qui a été lésé.
Talmud Baba Kama 91b, Talmud ‘Houlin 87a, Choul'han ‘Aroukh - ‘Hochen Michpat, chapitre 382, Halakha 1.
Cependant, il n’est dit nulle part que le premier enfant a perdu tout son mérite.
Bien au contraire, il est dit : « Si une personne pensait accomplir une Mitsva et qu’il n’a pas mérité de l’accomplir suite à un cas de force majeure, Hachem considère comme s’il l’avait accomplie ».
Talmud Brakhot 6a, Talmud Chabbath 63a, Talmud Kiddouchine 40a.
Les choses sont claires : Hachem récompense, non seulement, les efforts, mais également, les bonnes pensées.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.