Bonjour Kvod Harav,
Une femme mariée a-t-elle encore la Mitsva de Kiboud Av Vaèm (respect des parents) ?
Si oui, comment l'appliquer en sachant que son mari a priorité ? Dans quel domaine peut-on respecter cette Mitsva alors que la femme ne vit plus chez eux ?
Merci de nous donner des exemples concrets pour accomplir au mieux cette Mitsva.
Kol Touv.
Bonjour,
Certaines lois du Kiboud Av Vaèm sont en vigueur pour une femme mariée, mais certaines ne le sont plus.
D’une manière générale, elle n’a plus l’obligation d’accomplir tout ce qui l’empêchera de mener à bien les tâches ménagères de son foyer.
Voir Yalkout Yossef - Kiboud Av Vaème, édition 5765, chapitre 52, Halakha 2.
Lorsque le mari jugera que le Kiboud Av Vaèm de la femme empiétera sur ses devoirs envers lui et leurs enfants, il sera en droit de lui demander de donner la priorité aux besoins du foyer.
Si la femme pense que son mari porte de « faux jugements », soit elle décide de faire plaisir à son mari malgré tout, soit elle lui propose de soumettre la question à un Rav.
1. La femme mariée peut et doit être en contact téléphonique avec ses parents. C’est une forme de Kiboud Av Vaèm. Mais elle devra être vigilante et rester disponible en choisissant les moments où le mari ou les enfants n’auront pas besoin de sa présence.
2. Elle peut leur rendre visite, de temps à autres, après avoir fixé les moments avec son mari.
3. Bien entendu, lorsqu’elle se rendra chez ses parents, elle aura l’interdiction de s’asseoir à leur place,
4. Elle a, toujours, l’interdiction de les appeler par leur prénom,
5. Il lui est, toujours, interdit de les contredire,
6. Si elle doit leur faire des remarques [concernant des fautes qu’ils commettraient], cela doit se faire conformément aux exigences de la Halakha : d’une manière respectueuse et sans causer la moindre gêne.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.