Chalom Rav,
Apparemment, un Séfarade ne peut pas répondre Amen à la Brakha "Al Mitsvat Téfilines" (Téfilines de la tête) d'un Ashkénaze, étant donné que cette Brakha n'existe pas chez les Séfarades (à part en cas d'interruption) et que ce serait donc un Amen Lévatala (en vain).
Pouvez-vous me confirmer cela s'il-vous-plaît ?
Merci.
Bonjour,
En effet, ce que vous avez entendu est mentionné dans la Halakha.
Dans une telle éventualité, il est permis de répondre Amen, mais uniquement en pensée [sans le prononcer].
Voir :
Kaf Ha'haïm, chapitre 25, passage 40,
Yabi'a Omer, volume 1, Ora'h Haïm, question 29, passage 14,
Yé'havé Da'at, volume 4, question 31,
Halakha Broura, volume 2, page 34, Halakha 24,
Yalkout Yossef [5764], chapitre 25, Halakha 53, page 351 et page 358.
Il est à noter que, d'après certains décisionnaires, cela n'est pas interdit puisque le mot Amen répondu après une Brakha précédant l'accomplissement d'une Mitsva signifie : cela est vrai ! Et, d'après certains décisionnaires, la Brakha n'est absolument pas en vain [cf. Michna Broura, chapitre 25, passage 21 - cela est suffisant pour permettre de répondre Amen].
Voir :
Biour Halakha, passage Véassour, sur Choul'han 'Aroukh - Ora'h 'Haïm, chapitre 215, Halakha 4,
Béèr Moché [Rav Moché Stern], volume 5, question 12.
N.B.
Pour éviter des complications, il est préférable qu'un Ashkénaze récite la Brakha en question, à voix basse.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.