Répétition de la 'Amida, obligatoire ?

Chalom Ouvrakha,

A la base, la répétition de la 'Amida a été instituée par nos Sages pour ceux qui ne savaient pas prier; ils pouvaient ainsi être rendus quittes par la répétition de l'officiant.

Cependant, même dans une assemblée où tout le monde sait prier, l'officiant est tenu de faire la répétition de la 'Amida pour appliquer l'institution de base de nos Sages (Choul'han Aroukh Ora'h 'Haïm 124, 1, 3), dans la mesure où, même à l'époque de nos Sages, aucune distinction n'était faite entre les assemblées comprenant des fidèles ne sachant pas prier et celles où tout le monde savait prier (Michna Broura 12 sur place).

Cela sera donc la marche à suivre a priori.

Cependant, en cas de force majeure, par exemple si le Minyan (assemblée d'au moins dix personnes) risque d'être annulé car une partie des fidèles est pressée par le temps, il y aura une possibilité a posteriori que tout le monde commencent ensemble la 'Amida et que l'officiant la fasse à haute voix jusqu'à "Ha-el Hakadoch". Ainsi, les fidèles pourront répondre à la Kédoucha (Yalkout Yossef page 289, alinéa 3).

A noter que pour faire la répétition de la 'Amida, il faut au moins dix personnes en tout : neuf personnes qui répondent Amen aux bénédictions de l'officiant, et avec l'officiant lui-même, cela fait dix personnes (Choul'han Aroukh Ora'h 'Haïm 124,4).

Kol Touv.