Chalom Rav,
De nombreux Rabbanim disent que si on veut quelque chose (la Parnassa, le Zivoug, etc.), il faut remercier Hachem comme si on avait reçu ce pour quoi on a prié, alors que l'on n'a rien reçu.
Sans vouloir mettre en doute ces enseignements, n’est-ce pas prétentieux d’être certain qu'Hachem va nous donner au point de dire merci par avance, alors qu'Hachem ne nous doit rien et que l'attribut de rigueur peut avoir des arguments pour mettre son veto ?
Toda Rabba Rav.
Bonjour,
Vous avez absolument raison !
1. A deux endroits du Talmud [au moins], il apparaît explicitement que l'on ne doit pas "être certain qu'Hachem va exaucer ses prières" [au point de dire merci par avance].
Voir Talmud, Brakhot 32b, 55a et Rachi, passage Oume'ayène Bah.
2. Agir et penser de cette manière peut être défavorable et être au désavantage de celui qui prie, car cela éveillera l'envie des accusateurs d'examiner son "dossier", ce qui n'est pas toujours conseillé.
3. Ceci fait l'objet d'une décision catégorique dans le Choul'han 'Aroukh, chapitre 98, Halakha 5.
4. Donc, il faut obligatoirement expliquer différemment ce que les Rabbanim en question préconisent.
Apparemment, le sens est le suivant : il faut remercier Hachem pour la situation dans laquelle on se trouve, puis prier et espérer, sans cesse, que l'on méritera mieux.
Voir Choul'han 'Aroukh, chapitre 98, Halakha 5.
5. Rabbi Tsadok Hacohen de Lublin affirme que lorsque l'on prie pour parfaire ses connaissances en Torah, il est certain qu'Hachem exaucera la prière.
Voir Tsidkat Hatsadik, passage 213.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.