Bonjour Rav,
Est-ce qu’un Chiddoukh qui n’habite pas la même ville que soi, si cela dérange de s’éloigner autant de sa famille etc., ça peut-être un motif de refus, ou on peut rater son Mazal comme cela ?
Je précise que je parle de l’étranger et non d’Israël où les villes sont assez rapprochées et où il est plus facile de se rendre d’une ville à l’autre.
Merci pour votre aide.
Bonjour,
L'argument mentionné dans votre question est difficilement recevable lorsqu'il s'agit de refuser un Chiddoukh.
Il est vrai que parfois la séparation d'avec sa famille d'origine est difficile à supporter, mais la construction d'un couple nécessite certains efforts toujours récompensés.
La Torah ne dit-elle pas : "...c'est la raison pour laquelle un homme se séparera de son père et de sa mère et s'attachera à son épouse".
Dans ce verset ce qui est vrai pour l'époux est aussi vrai pour l'épouse.
Il existe des situations où la famille a besoin de ses enfants près d'elle, veuillez alors nous contacter par le biais du service du téléphone.
S'il s'agit d'une bonne proposition, il faut donc commencer les rencontres et lorsque tout ira bien, vous discuterez de ce détail.
Si vous ne réussirez pas à vous mettre d'accord, vous nous contacterez de nouveau.
Il est à noter que le fait de s'éloigner de sa famille n'est pas toujours un facteur négatif. Parfois, et même assez souvent, c'est le meilleur moyen de construire son foyer sur des bases solides et dures.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.