Bonjour,
J'aimerais savoir comment réconforter un célibataire qui attend depuis longtemps de trouver l’âme sœur ?
Merci.
Chalom,
Le Talmud (Pessa'him 113) affirme : « Le célibataire qui vit seul dans une grande ville et ne faute pas, Hachem se réjouit de lui chaque jour. » Y a-t-il meilleur compliment que celui-ci pour ce célibataire qui vit dans l'épreuve et qui se retient de toutes ses forces afin de ne pas fauter ? Qui sait combien il répare son passé grâce à cela, il est certain que l'homme sait ce qui constitue pour lui la réparation de chaque faute, mieux encore que son Créateur. Il se peut que cette situation de célibat soit plus efficace dans ce sens que plusieurs années de vie maritale !
Si tu rétorques que tout ceci est vrai mais que le célibataire n'est pas du tout sensible à ce compliment, seules la tristesse et l'angoisse constituent son lot quotidien, son attente de ce jour tant attendu l'afflige. La réponse est : le fait que l'homme ne saisisse pas l'immensité de ce cadeau est-il suffisant pour qu'on le lui retire ? Qu'importe qu'il ne comprenne pas ce qui est bon pour son âme grâce aux souffrances, son étroitesse d'esprit justifie-t-elle qu'il ne bénéficie pas de cette réparation liée à sa situation actuelle ?
De plus, au contraire, le compliment révélé par le Talmud a précisément été formulé pour ceux qui ne ressentent rien car s'ils voyaient la valeur de chaque jour passé en surmontant la dureté du célibat, ils cherreraient leur situation.
Enfin, tous les arguments qu'avance celui qui cherche à se marier tels que pouvoir se comporter avec pureté et assiduité, comparativement à sa situation actuelle où il connait des épreuves et faute occasionnellement etc., ne sont que des raisons de se rebeller que son Yetser lui donne pour accuser Hachem.
En effet, ce qui est réellement demandé à ce célibataire est l'abnégation et la soumission. Il pourra demander qu'Hachem l'aide mais pas se plaindre.
Kol Touv.