Logo Torah-Box
Projet dédié par un généreux donateur

Réciter "Tsidkatekha" Chabbath après la Chki'a, permis ?

Rédigé le Lundi 7 Février 2022
La question de Isaac Simon Raphael B.

Bonjour Rav,

J’ai fait 'Hazan à Min'ha de Chabbath et on a terminé Min'ha aux alentours de 18h05, c'est-à-dire 13 minutes après le coucher du soleil. J'ai donc décidé de ne pas faire "Tsidkatekha".

Le rabbin de la communauté n'étant pas là, j'aurais voulu savoir si j'ai bien fait, si j'ai sur qui m'appuyer.

Merci.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40350 réponses

Bonjour,

Que vous soyez Séfarade ou Ashkénaze, vous auriez pu réciter les versets de Tsidkatekha.

Explications :

Ces versets ne sont ni des Tahanounim, ni un Vidouy. D’ailleurs, on les récite durant Chabbath. Il s’agit d’un « Tsidouk Hadin », c'est à dire une « acceptation du jugement divin ».

D’après certains de nos maîtres, il s’agit « d’accepter » la décision divine concernant le décès des trois grands Tsadikim : Moché Rabbénou, Yossef Hatsadik et David Hamélekh ayant quitté ce monde en fin de journée du Chabbath. Voir Michna Broura, chapitre 292, passage 6 et Pisské Techouvot, chapitre 292, passage 6 pour d’autres explications.

L’acceptation d’une décision divine est permise durant Chabbath et à plus forte raison durant la nuit. Or Hama’arav, volume 8, page 22.

Donc, même si la nuit était tombée, il était possible de les réciter car selon les décisionnaires Séfarades et certains décisionnaires Ashkénazes, il est permis de réciter le « Tsidouk Hadin » durant la nuit. Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 401, Halakha 6.

Dans votre cas, il n’était pas certain que la nuit était tombée. Donc, en cas de doute, cela aurait été permis même selon les décisionnaires Ashkénazes. Michna Broura, chapitre 420, passage 5.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

Tsniout : un Look Nouvelle tendance

Tsniout : un Look Nouvelle tendance

Dans notre société où la femme est mise en avant pour son apparence, la Tsniout peut sembler rétrograde. Pourtant, contrairement aux idées reçues, la femme juive se doit d'être belle. A une réserve près : être belle ne se réduit pas à l'apparence.

acheter ce livre

Avez-vous aimé ?
Soyez le premier à commenter cette réponse Rav Gabriel DAYAN
Projet dédié par un généreux donateur
Contactez-nous sur WhatsApp