Chalom,
Je voudrais connaître la valeur, le degré d'authenticité, accordés au Juif revenu à la Torah - donc dans un processus de Téchouva - dont le foyer familial est composé de non-juives.
Merci pour ce que vous faites.
Chalom Oubrakha,
Etre juif, c'est naître d'une mère juive ou avoir été converti selon le Choul'han 'Aroukh devant un Beth Din (tribunal rabbinique) reconnu.
Un juif qui s' est éloigné de la Torah reste juif. En revenant à elle, il est digne de toutes les louanges. Ainsi que le Rambam le détaille dans son septième chapitre des Halakhot Téchouva, Halakhot 4,5,6,7.
"Que celui qui revient (à la Torah) ne croit pas qu'il est loin du niveau des Tsadikim (justes) à cause des fautes et des péchés qu'il a commis. Il n'en est rien. Mais il est au contraire aimé et en grâce devant le Créateur. C'est comme s'il n'avait jamais fauté. Et en outre, son mérite est immense, car il a goûté au goût de la faute, s'en est écarté et a maîtrisé son mauvais penchant. Nos Sages ont dit : "A l'endroit où se tiennent les repentants, les Tsadikim parfaits ne peuvent s'y tenir." C'est-à-dire que leur niveau est plus élevé que celui de ceux qui n'ont jamais fauté. Car ils contiennent leur penchant plus qu'eux."
Kol Touv.