Chalom Rav,
Je me demandais si le fait de cuire un fruit change la bénédiction du fruit, même un fruit sec comme la noix, s'il faut le considérer du même statut puisque parfois le goût change en bien ou en mal. Merci
Chalom ouvra'ha,
Le principe est le suivant : si l'ont cuit un fruit qui se consomme habituellement crû, si son goût a été "abîmé" par la cuisson, il change de statut et sa bénédiction devient "Chéhakol Nihya Bidvaro".
Mais si son goût a été amélioré par la cuisson (comme pour des pommes ou poires cuites au four), sa bénédiction reste inchangée, "Boré Péri Haets".
A priori, il peut arriver facilement que des noix et des dattes par exemple, qui se mangent surtout crûes, une fois cuites, ne soient pas terribles du tout. Mais si on a su les cuire d'une façon qu'ils restent agréables au palais, ils gardent leur bénédiction originale. (Halikhot Brakhot p. 52)
Bon appétit !