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Bonjour Rav,
Où se situe le libre arbitre d'une personne après avoir vécu une expérience de mort clinique dans laquelle elle voit toutes les punitions d'en haut qu'on peut mériter ainsi que la douceur du Gan Eden ?
Quel mérite a-t-elle de faire Téchouva après une révélation pareille ?
Chalom Ouvrakha,
Il y a beaucoup de personnes qui pensent qu'après la découverte de la vérité absolue, le libre arbitre disparait, mais c'est une erreur.
En effet, le libre arbitre c'est de vivre au diapason de la vérité que nous connaissons, et c'est aussi un grand choix, ne pas vivre uniquement dans le Emet (vérité) mais dans la Emouna (foi en D.ieu). Je m'explique.
Il y a beaucoup de personnes qui ont vu ce que la cigarette peut causer comme dommage, et, pourtant, elles ne vont pas arrêter de fumer pour autant, car c'est encore un choix, même si celui-ci va à l'encontre de ce qu'elles savent.
Nos Sages nous confirment cette idée en nous disant que si le Yétser Hara' pénétrait l'homme à l'état fœtal, celui-ci talonnerait le ventre de sa propre mère et en sortirait (Sanhédrin 91b), bien que ce comportement soit tout à fait suicidaire.
Si un embryon avant le Yétser Hara', bien qu'il étudie la Torah et perçoit des choses infinies (Nidda 30b), il se serait suicidé, ce qui est un interdit...
Nous voyons dons que le fait de connaître la vérité, bien que cela limite le libre arbitre, ne le fait pas disparaître.
De plus, les personnes qui ont eu une révélation etc. seront jugées par rapport à leur niveau de libre arbitre, c'est-à-dire que l'on exigera d'eux un comportement religieux beaucoup plus rigoureux et strict; c'est aussi un choix, mais à un autre niveau.
En espérant avoir réussi à vous donner une réponse, je vous bénis.
Kol Touv.
