Chalom Rav,
Le mot "Guer" semble avoir deux sens : étranger, converti.
Dans la Torah, il est utilisé pour ces deux significations suivant le contexte.
Pouvez-vous m'expliquer quel est le lien et le rapport entre ces deux sens qui semblent assez opposés ?
Kol Touv.
Bonjour,
Dans Devarim 10, verset 19, le mot Guèr est employé deux fois. Le premier signifie "converti", le second signifie "étranger" : "Tu aimeras le converti car vous étiez [vous-mêmes] étranger en Egypte [vous êtes, donc, censés ressentir ce qu'il ressent et vous conduire envers lui comme il se doit]"
Dans Béréchit 23, verset 4, Chémot 2, verset 22, par exemple, le mot Guèr signifie étranger.
Dans Vayikra 19, versets 33-34, le mot Guèr signifie converti.
L'explication de Rachi sur Chémot 22, verset 20 nous permet de comprendre le lien entre ces deux explications : "le mot Guèr désigne toujours un homme qui n'est pas né dans le pays, mais qui est venu d'un autre pays pour y demeurer."
Le converti est donc, celui ou celle qui abandonne l'idolâtrie pour rejoindre la religion juive. Il risque de ne pas être considéré comme il se doit par des personnes inconscientes; c'est pourquoi la Torah nous enjoint de l'aimer. Pour des détails à ce sujet, cliquez sur ces liens :
https://www.torah-box.com/question/hachem-aime-t-il-les-convertis_43736.html
https://www.torah-box.com/question/combien-de-fois-est-il-ecrit-d-aimer-le-converti_16543.html
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.