Bonsoir,
Pourquoi 'Hazal attribuent du mérite aux chiens qui n'ont pas aboyé lors de la sortie d'Egypte ?
Les juifs avaient eu la Mitsva de demander leurs richesses aux égyptiens, et, surtout, c'est Paro' en personne et son peuple avec lui qui ont finalement poussé les juifs à partir.
Alors quel aurait été le dommage occasionné par les chiens s'ils avaient au contraire aboyé à ce moment là ?
Merci d'avance.
Bonjour,
Il y a plusieurs réponses à votre excellente question.
Vous comprenez bien que les aboiements de chiens sont, non seulement, effrayants et terrifiants, mais assez souvent, ils sont « annonciateurs » d’attaques éventuelles.
Première réponse
Nos Sages disent : « Lorsque [l’ange de la mort] arrive en ville, les chiens [aboient et] pleurent ». Talmud Baba Kama 60b.
Ils sont sensibles à certains « changements » que l’homme ne perçoit pas.
C’est un « phénomène naturel ».
En l’honneur des Bné Israël, les chiens se sont retenus.
Voir Rabbénou Acher [Roch], Da’at Zekénim Mibaalé Hatossefot, Toldot Its’hak [Rabbi Its’hak Bar Rabbi Yossef Karo], Hadar Zekénim sur Chémot, chapitre 11, verset 7.
Seconde réponse
En voyant les Bné Israël sortir de chez eux avec des bâtons en mains, ils auraient dû aboyer.
Rav Naftali Tsvi Yéhouda Berlin affirme que l’interdiction de se trouver dehors ne s’appliquait qu’aux anciens du peuple.
Voir commentaire de Rabbi Yéhouda Bar Rabbi Eliezer [Riva], Toldot Its’hak [Rabbi Its’hak Bar Rabbi Yossef Karo], Ha’mek Davar sur Chémot, chapitre 11, verset 7.
Une autre réponse, assez profonde, est rapportée par Rabbénou Bé’hayé dans son commentaire sur Chémot, chapitre 11, verset 7.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.