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Que signifie "Kadoch" ?

Rédigé le Lundi 27 Novembre 2017
La question de Anonyme

Bonjour,

Que signifie "Kadoch" et quelle est la racine de ce mot ?

J'ai besoin d'être un peu éclairé sur cette notion, la racine de ce mot, pour une étude biblique. Hélas, je ne connais pas l'hébreu.

Merci d'avance

Bien amicalement.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40078 réponses

Bonjour,

1. Le mot Kadoch signifie saint [investi d’une sainteté], consacré, sanctifié.

2. En général, ce qui est saint est consacré, c'est-à-dire affecté à une utilisation précise, employé exclusivement à quelque chose ou à quelqu’un.

3. En hébreu, l’une des étapes du mariage d’une femme se dit Kiddouchine, car elle devient interdite à tout autre homme et est réservée à son mari, uniquement.

4. Le mot Kadoch - קדש est une racine. Elle indique une séparation entre deux entités de nature différente.

Exemples : Hachem, le Maître du monde est Kadoch car il est au dessus de toute imagination. Le jour du Chabbath en opposition aux jours de la semaine. Le Beth-Hamikdach [temple] et la synagogue sont Kadoch en opposition à leurs alentours.

5. L’une des Mitsvot [commandements] de notre Torah est d’être Kadoch - saint. Voir Vayikra [Le Lévitique, chapitre 19, verset 1].

La sainteté dont il s’agit correspond à l’obligation de s’éloigner des relations interdites et à l’obligation de suivre une ligne de conduite fondée sur la modération, même dans les actions permises.

En ne se fixant pas de limites ou en se contentant d'observer la lettre de la loi, on risque de manquer l'essentiel de nos obligations ou devenir facilement un dépravé avec l'accord de la Torah qui ne respecte que les exigences formelles en oubliant ses devoirs spirituels et se laissant aller à la gloutonnerie ou à la débauche.

Voir Talmud Yébamot 20a.

Hachem exige de nous bien davantage que le respect de la lettre des lois :

On doit rester fidèle à l'esprit des Mitsvot et faire preuve de retenue, aussi bien dans le domaine des actes autorisés que face aux interdictions explicites.

Voir Le ‘Houmach, édition Edmond J. Safra, pages 696-697.

Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour "manger", par exemple.

Pour paraître en public, il faut s'habiller [c’est une obligation], mais, attention ! Il ne faut pas s'habiller pour paraître en public.

C’est, en « deux mots », l’essentiel à propos de cette notion si importante.

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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