Bonjour,
En effet, dans le passage "Elokénou Véloké Avoténou" suivant la "Birkat Mé'ène Chéva", il est habituel, dans certaines communautés, de répondre "Kèn Yéhi Ratsone" et non pas Amen.
Ceci est mentionné dans Nétivot Hamaarav [édition 5766], page 72, fin de la Halakha 31.
"Kèn Yéhi Ratsone" signifie "Qu'ainsi soit la [Ta] volonté".
"Amen" signifie dans la plupart des cas : "Ceci est vrai, nous y croyons", et parfois "pourvu que cela puisse être réalisé".
Etant donné que le passage "Elokénou Véloké Avoténou" est un ensemble de requêtes, il est plus approprié de répondre "Kèn Yéhi Ratsone".
Ceux qui répondent "Amen" ne font pas d'erreur, car l'un des sens de ce mot est : "pourvu que cela puisse être réalisé".
La même question peut se poser à propos de la Birkat Cohanim.
Lorsque les Cohanim prononcent chacun des mots, les fidèles répondent Amen à la fin de chaque verset; après les mots "Véyichmérékha", "Vi'hounéka" et "Chalom".
Par contre, si aucun Cohen n'est présent au Beth-Haknesset, c'est à l'officiant de réciter le passage "Elokénou Véloké Avoténou Barékhénou Babérakha Haméchouléchèt...", et dans cette éventualité, les fidèles ne répondent pas Amen à la fin de chaque verset mais Kèn Yéhi Ratson.
La réponse est identique. Voir Choul'han 'Aroukh, chapitre 127, Halakha 2, Kaf Ha'haïm, chapitre 127, passages 16-19 et Michna Broura, chapitre 127, passage 10.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.
