Que faire pour un défunt Goy ?

Chalom Ouvrakha,

Nous pouvons constater de nos livres que les non juifs [non idolâtres] peuvent être assistés et aidés par nos prières, etc. [Dina Dé'hayé page 51, Beth Yéhouda Yoré Dé'a tome 1-4 et autres, mais voir Beth Yossef 'Hochen Michpat Siman 249].

Rappelons aussi que, selon certains, de nos jours, les non-jufs ne sont plus considérés comme des vrais idolâtres [voir 'Houlin 13b, Tossefot 'Avoda Zara 2a, Choul'han 'Aroukh Yoré Dé'a 148-12 et autres].

Aussi, le Rambam [fin du huitième chapitre de Hilkhot Mélakhim] nous affirme que le non-juif qui respecte les 7 lois Noa'hides a lui aussi droit au monde futur [voir les conditions exigées sur place et voir Rambam Issouré Bia 14-4].

Il en ressort donc que, si on ressent le besoin de dire Kaddich pour un non-juif envers qui on a une dette de reconnaissance, par exemple, on pourra dire le Kaddich pour lui [Techouvot Véhanhagot tome 2-43].

Ainsi, on pourra prier pour l'élévation de l'âme d'un non-juif qui a aidé des juifs, etc. [voir Séfer 'Hassidim 707].

D'ailleurs, cette permission est déduite entre autre dans la lecture de la Méguila, où nous mentionnons 'Harbona en disant "Zakhour Létov". Il y a un avis qui nous affirme que 'Harbona était non-juif [Yérouchalmi Méguila ; voir aussi Yé'havé Da'at].

Conclusion : On peut prier pour l'élévation de l’âme d'un défunt non-juif, et, si on le ressent, dire le Kaddich ou allumer une bougie pour ce dernier.

Kol Touv.