Chalom aux Rabbanim,
Je suis continuellement inquiet sur mes actes et sur ce que je dis envers mon prochain, car pour chaque petit cas je m'inquiète et me pose des questions si cela pourrait le vexer ou pas.
Pouvez-vous m'aider à déterminer quel acte serait une offense ou une vexation ?
Merci.
Chalom Ouvrakha,
Le fait que vous soyez inquiet de ne vexer personne est tout à fait rassurant, car même si on ne peut pas connaitre la sensibilité de tout un chacun, en faisant des efforts pour ne vexer personne, nous bénéficions d'une "Siyata Dichmaya'' (aide du ciel) particulière.
Si vous pensez avoir vexé quelqu'un, dans le doute, vous pouvez lui demander pardon. Sinon, continuez à faire de votre mieux et ne vous inquiétez pas, Hachem fera le reste.
En ce qui concerne la définition de l'interdit de blesser son prochain, toute parole pouvant occasionner de la peine à son prochain est concernée, et pas seulement les paroles vexantes. Par exemple, vous n'avez pas le droit de rentrer dans un magasin et de demander au commerçant les prix de ses articles si vous n'avez pas l'intention d'acheter (Baba Metsia page 58b).
Pour les actes ou paroles pouvant faire de la peine à son prochain, le Choul'han Aroukh ('Hochen Michpat, début du chapitre 228) prend l'exemple d'un Ba'al Téchouva à qui on rappellerait ses fautes, ou encore un converti. Le Choul'han Aroukh nous enseigne aussi qu'il faut faire très attention avec sa femme, car on peut la faire pleurer facilement, et de cet enseignement on voit bien qu'il n'y a pas vraiment de définition claire, dans la mesure où cela dépendra de la sensibilité de chacun, comme susmentionné.
Kol Touv.