Chalom,
Pouvez-vous donner des exemples concrets de cas de forces majeures où la Halakha permet de prier seul ?
Toda Rabba.
Bonjour,
Il est vrai que la prière avec un Minyan et au Beth Haknesset est d’une importance majeure - voir Choul'han ‘Aroukh, chapitre 90, Halakha 9 - mais dans certains cas, cette « obligation » n’est plus en vigueur :
1. Si la femme est épuisée et qu’elle ne peut faire face à ses obligations envers les enfants,
2. Ceci est valable, également, pour le jour de Yom Kippour. Rav Ovadia Yossef, Rav Chlomo Zalman Auerbach, Rav Elyachiv, Rav Nissim Karelitz.
3. Si la personne est souffrante et qu’elle n’est pas en mesure de se déplacer. Kaf Ha’haïm, chapitre 90, passage 56.
4. Si l’on craint que les fidèles prient après l’heure limite de la prière. Choul'han ‘Aroukh, chapitre 90, Halakha 10.
5. Si l’on doit se rendre aux toilettes. Michna Broura, chapitre 92, passage 5.
6. D’après certains décisionnaires, il est préférable de prier avec les Téfilines en étant seul plutôt que de prier avec un Minyan, mais sans Téfilines. Michna Broura, chapitre 66, passage 40, Pisské Techouvot, chapitre 25, passage 9, chapitre 90, passage 9, paragraphe 7.
D’autres exemples sont rapportés par l’auteur du Pisské Techouvot, chapitre 90, passage 9.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.