Bonjour,
Je voudrais savoir dans quels cas doit-on réciter la Brakha de "Hatov Véhamétiv" lorsqu'on entend une bonne nouvelle ?
Est-ce qu'il peut s'agir même d'une bonne nouvelle aussi "fréquente" qu'une naissance, des fiançailles ou encore la réussite d'un examen ?
Chalom Ouvrakha,
Il y a deux Brakhot :
- "Chéhé'héyanou", que l'on ne récite que lorsque l'on ressent une grande joie de quelque chose qui nous est particulier et personnel, comme un vêtement important, un fruit nouveau, etc.,
- "Hatov Véhamétiv", que l'on ne récite que lorsque le plaisir est partagé avec d'autres, comme un enfant ou une voiture.
De nos jours, nous évitons de réciter ces Brakhot, même pour la naissance d'un garçon ou d'une fille, et nous préférons nous acquitter de la Brakha de "Chéhé'héyanou", en la disant à la Brit Mila, ou de la Brakha de "Hatov Véhamétiv" que nous disons dans le Birkat Hamazone [voir Ben Ich 'Haï Parachat Réé 8, Kaf Ha'haïm 223,6 et nombreux autres]. Ceux qui ne disent pas "Chéhé'héyanou" à la Brit Mila s'acquittent en récitant cette Brakha sur un nouveau fruit, etc.
Ainsi, même le marié et, a fortiori, le fiancé, ne réciteront pas cette Brakha [voir 'Aroukh Hachoul'han Even Ha'ézer 63-1].
Et même un Rav qui a réussi son examen, ou qui reçoit une haute fonction, ne récite pas cette Brakha [voir Cha'aré Téchouva 223,2].
Dans toutes ces situations, il est conseillé de réciter la Brakha sur un nouveau fruit ou un habit, ou de se rendre quitte avec la Brakha de "Hatov Véhamétiv" lorsque l'on récite le Birkat Hamazone [voir Kaf Ha'haïm au nom du Rav 'Hida].
Kol Touv.