Chalom,
Lorsqu’on parle de Mé'hitsa à la synagogue, pourquoi ne pas informer les dames que celle-ci est obligatoire uniquement pendant la 'Amida, et peut-être à un autre moment, mais pas pendant un Dvar Torah, le Chéma', ou la montée à la Torah ?
Les Rabbanim (avec tout le respect que je vous dois) évitent le sujet, en estimant que la séparation est totale durant tout l’office…
Pourquoi des poulaillers... des balcons ?
Pourquoi des rideaux ? Nous les « arrachons » lors du passage du Séfer Torah, nous voulons seulement approcher la sainteté et non demander aux messieurs leur numéro de portable…
Quels sont les moments où la Mé'hitsa est réellement obligatoire à la synagogue ?
Bonne journée.
Bonjour,
Très chère Madame, veuillez ne pas m’en vouloir si la réponse qui suit n’est pas suffisamment éloquente et personnalisée. Vous pouvez me contacter par le biais du service téléphonique - Question au Rav - de Torah-Box, tous les jours de 09h30 à 00h30. Au 01.80.20.5000, à partir de la France ou au 03.721.90.85, à partir d'Israël. Je me ferai un plaisir de vous proposer des explications bien plus détaillées.
Votre première question est :
« Lorsqu’on parle de Mé'hitsa à la synagogue, pourquoi ne pas informer les dames que celle-ci est obligatoire uniquement pendant la 'Amida, et peut-être à un autre moment, mais pas pendant un Dvar Torah, le Chéma', ou la montée à la Torah ? Les Rabbanim (avec tout le respect que je vous dois) évitent le sujet, en estimant que la séparation est totale durant tout l’office…»
Réponse :
Les Rabbanim « n’ont aucun pouvoir décisif ». Leur devoir est de transmettre à la communauté ce qui est rapporté dans les écrits de nos Sages et de nos maîtres.
Votre seconde question est :
« Pourquoi des poulaillers... des balcons ? »
Réponse :
Vous avez parfaitement raison.
Les femmes doivent être installées dans un endroit respectueux et d’une beauté qui dénote la richesse. Mais éloignées du regard des hommes.
Montrez cette réponse aux responsables de votre communauté.
Votre troisième question est :
« Pourquoi des rideaux ? Nous les « arrachons » lors du passage du Séfer Torah, nous voulons seulement approcher la sainteté et non demander aux messieurs leur numéro de portable… »
Réponse :
Chaque femme est une Tsadékèt. Qu’Hachem vous bénisse et vous protège.
Cependant, il y a des hommes qui, eux, risquent de vous « demander votre numéro de portable » ou de transgresser d’autres interdits…
Ils ne sont pas nombreux, bien heureusement, mais la Halakha exige de marquer une limite bien définie pour éviter tout débordement.
Votre quatrième question est :
« Quels sont les moments où la Mé'hitsa est réellement obligatoire à la synagogue ? »
Réponse :
Tant qu’il y a des hommes et des femmes dans la synagogue, une Mé’hitsa est obligatoire.
Pour des références à ce sujet, voir Igrot Moché, Ora'h 'Haïm, volume 1, réponses 39-41, Ora'h 'Haïm, volume 3, réponse 23, Chévet Halévi, volume 1, réponse 29, Seridé Ech, volume 2, réponse 8 et 11.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Je réitère ma demande : veuillez ne pas m’en vouloir si cette réponse n’est pas suffisamment éloquente et personnalisée. Je vous invite, de nouveau, à me contacter par le biais du service téléphonique - Question au Rav - de Torah-Box, tous les jours de 09h30 à 00h30. Au 01.80.20.5000, à partir de la France ou au 03.721.90.85, à partir d'Israël. Je me ferai un plaisir de vous proposer des explications bien plus détaillées.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.
