Bonjour Rav,
Y a-t-il des fois où il est permis de s'énerver ou est-ce toujours considéré comme de la 'Avoda Zara ?
Bonjour,
Dans la mesure ou le fait de s'énerver est [je cite] : une réaction émotionnelle [face à une situation] au cours de laquelle une personne peut devenir agitée, perdre sa patience, éprouver un sentiment intense de mécontentement ou d'irritation, souvent en réaction à quelque chose perçu comme frustrant ou menaçant, cela n'est pas interdit dans certains cas [voir exemples ci-dessous], mais à quatre conditions : 1. Qu'elle soit seule et non accompagnée, 2. Que personne ne subisse la moindre gêne ou le moindre préjudice moral suite à la réaction, 3. Qu'elle ne cause pas le moindre dégât matériel, 4. Qu'elle ne prononce aucune parole déplacée, outrageante ou injurieuse, même si les "oreilles des murs sont bouchées".
A. Lorsque l'on ne parvient pas à garder sa langue en étant dans une synagogue,
B. Lorsque l'on se laisse aller et que l'on se couche à une tardive,
C. Lorsque l'on oublie de réciter la bénédiction avant et après la consommation d'un aliment,
D. Lorsque l'on s'est mis en colère,
E. Lorsque l'on a dit du mal ou une parole préjudiciable à propos de son prochain.
Vous êtes sensée, brillante et intelligente. Donc, il n’est pas nécessaire de développer davantage.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.