Bonjour Rav,
Combien de temps a-t-on pour dire l'expression "Baroukh Dayan Haémèt" ?
Je m'explique. J'ai appris le décès d'une personne récemment, qui est décédée depuis deux ans.
Je suppose que l'on dit cette expression au moment où l'on apprend la triste nouvelle, même si on apprend cette nouvelle après des années.
Je vous remercie de votre réponse.
Bonjour,
1. Apparemment, il ne s’agit pas de l’un de vos 7 proches - le papa, la maman, le fils, la fille, le frère, la sœur, le mari ou la femme.
2. D’après certains décisionnaires, en effet, la Brakha Dayan Haémèt peut être récitée [en prononçant les Noms d’Hachem] même s’il ne s’agit pas de l’un des 7 proches mais d’une personne « Cachère » dont le décès affecte très profondément, comme, par exemple, un grand maître en Torah.
Voir Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 340, Halakha 6, Michna Broura, chapitre 223, passage 8, Divré Sofrim - Kitsour, année 5772, chapitre 9, Halakha 69.
3. A priori, il faut réciter la Brakha en question, dès le moment où l’on apprend la nouvelle [même si le décès a eu lieu bien auparavant].
Si la Brakha n’a pas été récitée de suite, cela est encore possible tant que la peine est encore ressentie.
Voir Pisské Techouvot, chapitre 222, passage 2 et Kaf Ha'haïm, chapitre 223, passage 5.
Si vous désirez vous adresser à une personne ayant perdu un proche pour la consoler, vous pouvez lui dire les trois mots « Baroukh Dayan Haémèt », ainsi que la phrase que l’on dit aux endeuillés, sans limite de temps, mais on ne dit JAMAIS une Brakha.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.