Chalom Rav,
Merci d'avoir répondu à ma précédente question concernant l'interdiction pour un Goy en voie de conversion de poser une Mézouza dans sa maison.
Par extension, j'en déduis qu'une personne en voie de conversion n'a pas le droit de prier, d'accueillir Chabbath, de célébrer les fêtes, telle que Souccot ou 'Hanouka, de suivre les jeûnes, de respecter la Cacheroute, de réciter les bénédictions initiales et le Birkat Hamazone...
En revanche, elle a sans doute le devoir de lire la Paracha ainsi que les commentaires et tous les autres textes sacrés, à commencer par le Pentateuque.
Merci de me confirmer ces idées et si besoin, de les nuancer.
Avec tout mon respect.
Bonjour,
1. Un non-juif EN VOIE DE CONVERSION a le droit de prier, d'accueillir Chabbath [voir paragraphe 4], de célébrer les fêtes, telle que Souccot ou 'Hanouka, de jeûner, de respecter la Cacheroute, de réciter les bénédictions initiales et le Birkat Hamazone...
2. Lorsque le non-juif récite des bénédictions et des prières, il doit se couvrir la tête car cela est obligatoire lorsque le nom de D.ieu est prononcé.
3. Comme vous le précisez, il lui est permis de "lire la Paracha ainsi que les commentaires et tous les autres textes sacrés, à commencer par le Pentateuque."
A ce sujet, voir l'excellent développement du Rav M. Kleïn dans : Michné Halakhot, volume 9, question 373.
4. D'une manière générale, étant donné que le non-juif en voie de conversion ne connait pas tous les détails du respect du Chabbath, il va obligatoirement transgresser [au moins] une faute ici ou là. Donc, il n'y a rien à craindre. Michpat Guérim, volume 1, pages 344-345 et :
https://www.torah-box.com/question/un-non-juif-peut-il-faire-chabbath_5748.html
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.