Bonjour Kvod Harabanim.
Qu'en est-il de parler avec une fille par téléphone ?
C'est une fille BIEN ! Fille de midot ! On parle avec un bon langage !
J'ai peur de la laisser passer ! Surtout que je refuse à CHAQUE FOIS de la voir car à la Yéchiva on me dit que c'est Bitoul Torah et Assour ("Al tarbé si'ha 'im ha-icha") !
La Torah est ma vie, notre vie ! Je ne veux pas perdre même une seconde pour ma Avodat Boré.
Je vais faire 17 ans si D.ieu veut, mais je pense que je vais la rater... Donc puis-je garder un contact par téléphone ? Ou même par message ?
De plus, puis-je accepter un rendez-vous PUDIQUE ? Chomer Néguia, sans RIEN d'indécent ?
Merci.
Kol Touv.
Chalom Oubrakha,
Votre question est tout à fait pertinente, et elle n'a pas besoin de rester dans l'anonymat car tout le monde peut s'en imprégner (si ce n'est de cacher votre nom).
Néanmoins, il s'agit du Yetser Hara principal de notre génération, qui se renforce d'autant plus avant la venue du Machia'h, et c'est la plus forte tentation de l'humanité, comme le stipule le Zohar, Parachat Lekh Lekha, p. 94.
Il serait possible d'écrire très longuement (un ouvrage de 400 pages devrait voir le jour très bientôt avec l'aide Divine, concernant ce sujet précis), mais je me limiterai à ce point précis; il n'existe pas de relation purement amicale avec des filles, car le Yetser Hara est plus fort que l'être humain. Il faut donc mettre des limites bien claires pour ne pas tomber dans les mains du mauvais penchant, car cela commence par de simples paroles amicales, et ensuite on se retrouve emprisonné par des tentations que le nature humaine ne peut surpasser.
Il n'est donc pas seulement défendu par la Torah de toucher une femme, mais il également interdit de penser, de contempler ou de parler avec une femme si ceci procure une sensation de plaisir ou de satisfaction. L'interdiciton est formelle, sans aucune permission ou exception possible. C'est seulement en vue d'un mariage et à l'age de se marier qu'il est possible de parler et de contempler sa future femme pour voir si elle lui plait (Choul'han Aroukh, Even Haézer, ch. 21, par. 3).
De plus, cette question précise à été posée au Rav Moché Feinstein, et il l'interdit formellement, même si le garçon et la fille sont animés de pensées "pures et candides".
Priez D.ieu pour vous détacher d'elle, et pour rencontrer votre Mazal en temps et en heure, car D.ieu n'a pas besoin des efforts et des calculs de chacun qui craigent de rater leur Mazal.
Au contraire, plus on se sanctifie, plus on mérite un bon Mazal !
