Bonjour,
Je suis confronté à une difficulté morale.
Je sais que chaque serment qu'un homme prononce doit être respecté dans la possibilité de ses efforts.
Bientôt, si D.ieu veut, je devrais prononcer le serment des apothicaires afin d'obtenir mon doctorat de pharmacie et terminer mes études.
Or, je compte me réorienter après la fin de mes études et je ne compte donc pas respecter ce serment...
Je termine seulement pour être libéré et pouvoir passer à autre chose.
Il se peut que j'effectue seulement de temps en temps des missions pharmaceutiques et je ne veux pas justement devoir traîner certaines obligations de ce serment : "consacrer ma vie au service de la santé, actualiser mes connaissances, loyauté envers mes confrères pharmaciens", ce que je ne compte pas faire.
Moralement, je suis profondément dérangé à l'idée de jurer quelque chose alors que je sais consciemment que je le ne ferai pas.
Pour moi, dire ce serment n'est pas une formalité, car j'ai conscience de ce en quoi un serment peut engager mon âme lorsqu'il est fait de manière très officielle.
Que puis-je faire, quelles solutions s'offrent à moi ?
Je vous remercie de votre lecture et de votre aide.
Bonjour,
1. Dans tous les équivalents modernes du serment d’Hippocrate [et même dans les anciennes versions], il n'existe aucune interdiction concernant la mobilité socio-professionnelle ou la mobilité sectorielle.
2. Donc, ce détail ne pose pas de problème.
3. Par contre, certaines versions du serment posent un certain problème car on y remarque des engagements semblables à une Chvou'a ou des noms de divinités. Si je ne fais pas d'erreur, il est possible d'obtenir un texte moins problématique en faisant part de vos obligations religieuses.
4. Quoi qu'il en soit, il est toujours conseillé de procéder à une Hatarat Nédarim Ouchevou'ot, par la suite, afin de faire disparaître tout risque, car il est, toujours, possible de tomber dans l'oubli.
Voir Kol Nidré [éditions 5768 et 5775], chapitre 29, Halakha 22.
Mais, ATTENTION, cela ne permet en rien la transgression de la moindre obligation mentionnée dans le texte du serment.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.