Bonjour,
Est-il possible de réciter une prière sous l’emprise d’une drogue, un joint par exemple ?
Je vous pose cette question pour réciter "Hamapil" le soir, plus précisément, mais aussi de façon plus générale.
Merci à vous, qu’Hachem vous bénisse pour tout le travail que vous accomplissez.
Bonjour,
1. Si vous marchez et parlez d'une manière absolument correcte, il est permis de réciter les Brakhot bien que la drogue ait entraîné un certain effet, mais il est interdit de réciter une 'Amida ainsi que le Chéma' et les Brakhot du Yotser ou celles de 'Arvit. Si l'heure limite de la prière ou du Chéma' va passer, cela est permis. Michna Broura, chapitre 99, passage 3, Pisské Techouvot, passage 1.
2. Si vous marchez et parlez d'une manière incorrecte [répétitions ou prolongations des mots ou pauses silencieuses dans le discours, etc.], il est interdit de réciter toutes les Brakhot ainsi que les différentes prières [même si l'heure limite va passer]. Michna Broura, chapitre 99, passage 11, Pisské Techouvot, passage 1.
3. L'utilisation de la drogue est interdite. Elle peut entraîner des problèmes cardiaques [infarctus ou crises cardiaques], des états dépressifs, des cancers du poumon, des problèmes de vue et d'audition, etc.
4. "La Torah d'Hachem est parfaite, elle réconforte l'âme. Les préceptes d'Hachem sont droits, ils réjouissent le cœur. Les commandements de l'Eternel sont lumineux, ils éclairent les yeux. Les jugements de l'Eternel sont vérité, ils sont parfaits. Plus désirables que l'or, que beaucoup d'or fin, plus doux que le miel" [Téhilim 19].
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.