Chalom Rav,
Je sais qu'il est interdit de prier lorsque l'on sent une mauvaise odeur.
Toutefois, j'ai également cru voir que si l'intéressé n'est pas dérangé par cette odeur, ou y est habitué, cela n'est pas interdit.
Selon qui devons-nous réellement nous baser ? Sur le ressenti général du monde, ou bien sur notre propre ressenti ?
Seraient-ce les mêmes lois que celles de l'immersion dans le bain rituel, au sujet des 'Hatsitsot, où l'avis général sur le dérangement qu'elles procurent est pris en compte ?
Merci d'avance.
Bonjour,
1. Il est interdit de prier, d'étudier, de réciter des bénédictions ou des Téhilim si dans son entourage, il y a une mauvaise odeur [excréments, par exemple]. Il faut s'en éloigner à plus de 2 mètres, à partir de l'endroit où l'on ne sent plus rien. Choul'han 'Aroukh - Ora'h 'Haïm, chapitre 79, Halakha 1.
2. Cette interdiction est en vigueur même si l'odeur ne nous dérange pas personnellement. Michna Broura, chapitre 85, fin du passage 7.
3. Ce que vous avez entendu se rapporte uniquement aux villages et aux endroits à proximité desquels il y a des étables à vaches, par exemple, et qu'il n'est pas possible de faire disparaître les odeurs présentent dans l'air d'une manière constante. Dans une telle éventualité, nous nous appuyons sur les décisionnaires selon lesquels il est possible d'adopter une attitude permissive étant donné que la source de l'odeur ne se trouve pas dans la pièce où l'on étudie. Pour les prières et les bénédictions, il est recommandé de parfumer la pièce à l'aide d'un aérosol désodorisant. Pisské Techouvot, chapitre 79, passage 7.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.