Chalom Rav,
Pour les Séfarades, si on a une fille en premier, doit-on la nommer par le prénom de la grand-mère paternelle ?
Et si, après cela, on a un fils, vu que ce n'est pas le premier né, peut-on l'appeler par le prénom du grand-père maternel, ou c'est juste en fonction du premier garçon ?
Merci Rav.
Bonjour,
Dans les communautés Séfarades, il y a plusieurs coutumes concernant l’attribution du prénom au nouveau-né :
Première coutume - La plus conseillée !
1. Chacun fait ce qui lui plait. L’essentiel est que le prénom soit permis selon la Halakha et qu’il y ait le Chalom à la maison. Et les grands-parents doivent garder le silence. Voir Véyikaré Chémo Béisraël, pages 61 et 65.
Seconde coutume
L’attribution du prénom au premier enfant revient au papa. Le second, à la maman. Ainsi de suite.
Troisième coutume [essentiellement chez les Ashkénazes]
L’attribution du prénom au premier enfant revient à la maman. Le second, au papa. Ainsi de suite.
Quatrième coutume
L’attribution du prénom aux garçons revient au papa [ou chacun à son tour] et celui des filles, à la maman.
Votre première question est :
« Pour les Séfarades, si on a une fille en premier, doit-on la nommer par le prénom de la grand-mère paternelle ? »
Réponse :
Si vous suivez la première coutume, vous faites ce que bon vous semble, vous et votre femme.
Si vous suivez la seconde coutume, il est possible de nommer la grand-mère paternelle, si le papa le désire.
Si vous suivez la troisième ou la quatrième coutume, c’est à la maman de décider. Quoi qu’elle décidera sera bien. A condition que son mari soit d’accord.
Votre seconde question est :
« Et si, après cela, on a un fils, vu que ce n'est pas le premier né, peut-on l'appeler par le prénom du grand-père maternel, ou c'est juste en fonction du premier garçon ? »
Réponse :
Oui, cela est absolument possible. A condition que le papa et la maman soient d’accord.
S’il y a le moindre désaccord entre le papa et la maman à propos du choix des prénoms, il faut obligatoirement se diriger vers un Rav.
Il est à noter que les vives manifestations de colère ou les discussions avec des propos désobligeants peuvent entraîner de graves préjudices au bébé.
Voir Kaf Ha'haïm, Yoré Déa, chapitre 116, passage 107 et Chmirat Hanéfech [Rav Israël Mattityahou Auerbach], passage 99.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.
