Bonsoir chers Rabbanim,
Dans l'une de vos réponses, j'ai lu que : "un érudit devra éviter de se parfumer", et j’aimerais juste savoir pourquoi, car je n’y vois pas de problème.
Merci pour tout, Torah-Box est génial !
Chalom Ouvrakha,
Ce n'est pas la première fois, ni la dernière d'ailleurs, que nous constatons que certaines choses sont pourtant permises, et qu'un Talmid 'Hakham [un sage] ou un homme important devra s'abstenir.
En effet, plus la personne grandit, et plus elle sera sensible à des comportements qui, pour nous, ne paressent pas de grande importance.
Le fait de se parfumer pour un homme, qui, initialement, fut interdit, a une dérogation, car ainsi est devenue l'habitude des hommes ; pour un Talmid 'Hakham, cela restera dans la limite de la permission et il s'en abstiendra.
Le Talmid 'Hakham se doit de positionner son comportement au diapason de son savoir, et il en est de même pour le Tsadik [voir Maharal de Prague dans son livre Dérèkh 'Haïm sur Avot 3-11].
Il en ressort une idée intéressante : ce qui est permis pour l'un peut être un interdit pour l'autre, et vice versa.
Voir explication du Gaon de Vilna sur Michlé 14-2 et 19-3 et 20-24, ainsi que Yalkout Chimoni Iyov 29, et Baba Kama 59a, 'Alé Chour tome 1, page 133.
Kol Touv.