Chalom Rav,
Dans le Chéma', les mots "Totafot" figurent l'un sans Vav, et l'autre avec Vav.
De même, dans la Paracha Béha'alotékha, les mots "Ménorah" figurent l'un avec Vav, et l'autre sans.
Y a-t-il une signification ?
Merci d'assouvir ma soif.
Chalom Ouvrakha,
La Guémara (Ména'hot 34b) déduit de cette différence qu'il y a quatre Parachiot (parchemins) dans les Téfilines.
En effet, il est écrit deux fois "Totafot" sans Vav, et cela peut se lire (sans les voyelles) "Létotafat" (au singulier), et il est écrit une dernière fois "Létotafot" au pluriel (avec Vav), qui fait allusion aux deux autres Parachiot que l'on doit rajouter, car, avec le Vav, la lecture est obligatoirement au pluriel (même sans les voyelles).
En ce qui concerne la Ménorah, qui représente aussi la sagesse de la Torah, le Bné Yissakhar (Maamar 'Hodech Kislev-Tévet Maamar 3-33) nous explique dans la Paracha de Béha'alotékha qu'il est fait mention quatre fois de la Ménorah, deux fois sans Vav, et deux fois avec Vav.
Car il y a quatre niveaux de Torah (Pardess : Pchat, Rémez, Drouch, Sod), et il y a des niveaux qui ne peuvent pas être touchés par les forces du mal (sans Vav) que l'on nomme "Klipot", et il y a aussi ces même quatre catégories de niveaux qui peuvent potentiellement être touchées par les forces du mal, c'est pour cela qu'il y a un Vav, qui est le symbole de ce qui raccroche (Vav Ha'hibour).
Kol Touv.