Chalom,
Pourquoi s’exclame-t-on toujours sur la beauté d’une œuvre d’art triste (lorsque l’on entend une musique triste, on dit qu’elle est belle/magnifique, lorsqu’on lit un poème triste, on dit la même chose et, ce, pour tous les types d’art) ?
Pourquoi la tristesse revêt une telle beauté et comment diriger cette beauté ?
Chalom Ouvrakha,
Excellente question !
Votre remarque est tout à fait juste ; il y a, en effet, une beauté particulière dans l'expression de la tristesse ou même du désespoir.
La raison en est que, depuis la faute du péché originel, des étincelles de sainteté (c'est elles qui renferment cette beauté) ont été dispersées et emprisonnées dans le Sitra Hakhara' (les forces du mal).
C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles il est très déconseillé, voire interdit, d'écouter de la musique Goy, car elle pénètre en nous et nous pousse inconsciemment à rechercher cette beauté malsaine et destructrice.
Kol Habrakhot.