Bonjour Rav,
Pourquoi relit-on le dernier verset de la Haftara ?
Bonjour,
En fait, celui qui lit la Haftara, lit le dernier verset, uniquement, après que les fidèles l'aient récité à voix haute.
C'est ainsi qu'il est habituel d'agir dans de nombreuses communautés Séfarades.
Voir 'Atéret Avot [édition 5775], volume 1, page 420, paragraphe 129 et 'Alé Hadass, page 355.
L'une des raisons est la suivante :
1. Lorsque la personne lit la Haftara [dans un 'Houmach ou un livre de Haftarot] : dans certaines communautés, on se tait et on l'écoute. Dans d’autres communautés, tous les fidèles la lisent en même temps [Minhag du Ari zal et autres].
Voir Pisské Techouvot [nouvelle édition - 5775], chapitre 284, passages 5 et 11.
2. Chacune de ces coutumes, tire son origine dans les écrits de nos maîtres.
3. Dans la plupart des communautés Séfarades, les fidèles se taisent et écoutent la Haftara récitée par celui a reçu la dernière montée au Séfer Torah.
Voir Maguène Avot [édition 5774], volume 1, page 258, 'Atéret Avot [édition 5775], volume 1, page 420, paragraphe 129, Nétivot Hama'arav [édition 5766], page 90, paragraphe 142 et 'Alé Hadass, page 355.
Pour rappeler la coutume qui consiste à lire la Haftara, les fidèles lisent le dernier verset à voix haute.
Seconde raison
Tous les fidèles lisent, à voix haute, le dernier verset afin d'annoncer, somptueusement, la fin de la Haftara.
Troisième raison
A l'époque, on lisait les Haftarot dans un livre de Tanakh où figuraient tous les chapitres des Prophètes et des Ketouvim.
Celui qui lisait la Haftara ne savait pas, obligatoirement, où il fallait s’arrêter et "risquait" d'allonger la Haftara.
Pour lui annoncer le dernier verset, l’assistance le lisait à voix haute.
J'ai trouvé cette perle dans l'excellent feuillet Bayit Nééman [Rav Meïr Mazouz], numéro 185, Parachat 'Hayé Sarah, année 5780.
Cette coutume s'est, donc, installée au sein de certaines communautés.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.