Chalom Rav,
Chaque soir, lorsque l'on fait Kriat Chéma' Ché'al Hamita, on pardonne à tous ceux qui nous ont offensé volontairement, involontairement etc.
Pourquoi alors garde-t-on des rancœurs/rancunes à régler avant Kippour ?
Merci.
Chalom Ouvrakha,
En effet, dans le texte précédant le Kriat Chéma' Ché'al Hamita, nous pardonnons tous ceux qui ont pu nous offenser ou nous faire du mal.
Cependant, il faut bien comprendre que, même si nous récitons ce texte, encore faut-il avoir l'intention de ce que signifie son contenu, et même si nous nous efforçons d'avoir l'intention adéquate, il reste souvent un gros décalage entre ce que nous voulons et ce que nous ressentons.
En effet, très souvent on voudrait pardonner son prochain, mais la douleur réside toujours dans notre cœur parce que le travail de fond n'a pas été complet : intérioriser que c'est Hachem qui nous a éprouvé à travers notre prochain, et ceci pour notre bien.
Ceci est facile à comprendre dans la théorie, mais beaucoup plus difficile dans la pratique, c'est pourquoi nous avons jusqu'à Yom Kippour pour vraiment parvenir à pardonner ou à demander pardon.
Kol Touv.