Bonjour,
Pourquoi devoir réciter un verset avec la première et dernière lettre de son prénom avant la fin de la 'Amida ?
Si c’est pour pouvoir se rappeler de son prénom dans l’au-delà, alors pourquoi aurait-on oublié son nom et comment pourrait-on avoir la capacité de se rappeler d’un verset si déjà on a oublié quelque chose d’aussi élémentaire que son propre prénom ?
Merci d’avance.
Bonjour,
Le nom de chacun renferme sa personnalité et le but pour lequel il est venu au monde.
Après 120 ans, lorsque chacun se trouvera face au Roi des rois, on lui demandera de dire son prénom = on cherchera à savoir si chacun a réalisé la mission lui ayant été octroyée.
Ceux qui auront ignoré l’importance de l’étude de la Torah et de l’accomplissement des Mitsvot risquent d’être envahis par une grande honte suite aux questionnements du Tribunal céleste et, dans cette confusion, ils ne seront pas en mesure de dire leur « nom ».
Face à ce danger, nos maîtres ont trouvé une solution extraordinaire : un verset de la Torah.
La Torah est pleine de grâce, son charme est censé nous enivré en tout temps, elle est parfaite, elle réconforte l'âme. Elle est droite et réjouit le cœur. Elle est lumineuse et éclaire les yeux. Elle est vérité, plus désirable que l'or et plus douce que le miel. Voir Téhilim 19, Talmud Erouvin 54b et Midrash sur Michlé, chapitre 5, verset 19.
Elle est, donc, une chose dont on ne peut se séparer et que l’on ne peut oublier.
Donc, en récitant un verset dans lequel se trouve notre prénom, d’une manière explicite ou en allusion, on est « assuré » de ne pas l’oublier, ni dans ce monde, ni dans le monde futur. Voir Véyikaré Chémo Béisraël, page 264.
Il y a une autre explication Kabbalistique, voir Véyikaré Chémo Béisraël, pages 21-24.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.