Chalom Rav,
Récemment, une question a été posée concernant les Téhilim durant la grossesse.
Pourtant, il est écrit dans le Rambam Hilkhot 'Avodat Kokhavim, chapitre 11 qu'il est problématique de réciter des versets pour la guérison.
Cela est aussi rapporté dans le Choul'han Aroukh, Siman 179.
Ce qui sous-entend que c'est uniquement une personne en bonne santé qui peut réciter des Téhilim pour se protéger, et pas quelqu'un de malade.
J'aimerais savoir sur quoi nous nous basons de nos jours pour réciter des Téhilim pour un malade.
Merci beaucoup et 'Hazak Oubaroukh.
Bonjour,
La Halakha que vous mentionnez figure dans le Rambam, Hilkhot 'Avodat Kokhavim, chapitre 11, Halakha 12 et dans le Choul'han 'Aroukh-Yoré Déa, chapitre 179, Halakha 8-12.
De nombreux commentateurs posent votre question.
Ci-dessous, quelques-unes des réponses :
1. L'interdiction est vigueur uniquement si la personne prononce des versets en pensant que ce sont les mots qui apportent la guérison. Or, ce n'est pas le cas. La Torah n'est pas une "substance" permettant de traiter les affections et de guérir les maux. Elle est bien plus sainte que cela [elle empêche les maladies de nous atteindre].
L'étude de la Torah est censée ajouter des mérites. Il en est de même pour la lecture des Téhilim.
Si l'on agit dans cette intention, cela est permis.
2. L'interdiction mentionnée dans le Rambam est en vigueur lorsque la lecture des Téhilim est prononcée en tant que formule guérissante. Mais si c'est dans l'intention de faire une prière, cela est absolument permis.
Voir Maharcha sur Talmud Chabbath 67a, Ben Yedid sur Rambam précité, Tsits Eliezer, volume 17, question 30, passage 3, 'Hachouké 'Hémed sur Talmud Chvouot 15b, et Daf Al Daf sur Talmud Erouvin 54a.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.