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Bonjour,
J’ai remarqué dans plusieurs livres qu'au moment du Birkat Cohanim, les fidèles doivent dire quelques phrases entre chaque mot des Cohanim en rapport avec les rêves.
Pourquoi à ce moment parle-t-on des rêves et non des besoins matériels ou de spiritualité ?
Merci beaucoup.
Bonjour,
1. Il est à noter, tout d'abord, que lorsque les Cohanim prononcent, à voix haute, les mots de la Birkat Cohanim, il est interdit aux fidèles de prononcer quoi que ce soit ! Ils doivent garder le silence et écouter chaque mot prononcé par les Cohanim ! C'est uniquement lorsque l'officiant prononce les mots qu'ils peuvent les réciter ! Choul'han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 128, Halakha 26, Halakha Broura, volume 6, page 437.
2. Ces versets sont prononcés par les fidèles afin de montrer et d'exprimer leur reconnaissance envers Hachem pour Ses bénédictions.
3. La prière pour annuler un mauvais rêve a été fixée au moment de la Birkat Cohanim, propice pour toute bénédiction, étant donné qu'il s'agit d'un cas de force majeure présentant un certain risque. Il faut saisir l'occasion pour détourner un mauvais présage. Tossefot, passage Kol Haomram sur Talmud Sota 40a, Choul'han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 130, Halakha 1.
4. Dans les communautés Séfarades, la prière pour annuler le rêve se récite pendant que les Cohanim prononcent les mots. Dans les communautés Ashkénazes, elle est récitée au moment où l'officiant prolonge la prononciation des mots Véyichmérékha, Vi'hounéka, Chalom. Halakha Broura, volume 6, page 515.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.
