Bonjour Rav,
Si la Néchama Yétéra (âme supplémentaire présente Chabbath) reste jusqu'à mardi (selon le Ben Ich 'Haï), pourquoi ne pas faire la bénédiction sur les Bessamim pendant la Havdala, en-dehors de samedi soir ?
Bonjour,
Apparemment, vous faites allusion à l'enseignement du Ben Ich 'Haï dans Parachat Lekh Lékha, deuxième année, Halakha 12.
Première réponse :
Dans cette Halakha, le Ben Ich 'Haï affirme que c'est uniquement une partie [peu importante] de la Néchama Yétéra qui reste jusqu'au mardi.
La partie essentielle nous quitte le samedi soir, et c'est uniquement à ce moment qu'est ressentie une douleur profonde. C'est pourquoi il faut, alors, sentir des Béssamim afin d'apporter du réconfort. Voir Tossefot "Ki Havinane" sur Talmud Bétsa 33b et Michna Broura, chapitre 297, passage 2.
Seconde réponse :
D'après certains de nos maîtres, il faut sentir des Béssamim à la sortie du Chabbath, car alors le feu du Guéhinam est allumé de nouveau et des fumées nauséabondes s'en dégagent. Notre Néchama en souffre [nous ne sentons pas ces fumées, mais de nombreuses personnes éprouvent des sensations désagréables qui sont dues à ces odeurs "abstraites"]. Voir 'Aroukh Hachoul'han, chapitre 297, Halakha 1 et Likrat Chabbath, volume 2, chapitre 33, Halakha 21.
Selon cette explication [également], c'est uniquement le samedi soir qu'il convient de sentir des Béssamim avec Brakha. Voir Kaf Ha'haïm, chapitre 299, passage 28, Michna Broura, chapitre 29, passage 18 et chapitre 297, passage 1.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.
