Bonjour Rav,
De la même façon qu'on fait la Brakha sur un chewing-gum, pourquoi ne ferions-nous pas une Brakha sur les cigarettes électroniques aromatisées sans tabac ?
Merci beaucoup.
Chalom Ouvrakha,
Contrairement au chewing-gum, nos Sages n'ont instauré de Brakha sur les plaisirs de ce monde-ci que lorsque le corps absorbe une substance. C'est pour cela, par exemple, que l'on ne récite pas de Brakha lorsque l'on prend un bon bain chaud ou froid [Ramban Brakhot chapitre 8, Maguèn Avraham 216,1, et Tossefot Pessa'him 53b].
C'est aussi pour la même raison que l'on ne récite pas de Brakha à l'écoute d'une belle musique ou d'une belle voix [Darké Moché 216].
Selon cette logique [voir Maguen Avraham 210,9, Zikhron Yéhouda, et Ktav Sofer fin du Siman 24], on devrait réciter une Brakha sur une cigarette [électronique ou pas, avec ou sans arôme] étant donné que l'on absorbe une certaine substance [la fumée], mais les décisionnaires sont d'accord pour affirmer que l'on ne récite pas de Brakha, car il s'agit d'une chose insignifiante et sans importance réelle [voir Mor Ouktsia sur place, Ma'hzik Brakha 4, 'Aroukh Hachoul'han 116,4, Michna Beroura 17, et Kaf Ha'haïm 32].
Kol Touv.