Chalom,
J'aimerais savoir ce qui justifie le caractère obligatoire de lire avec les Ta'amim (cantillation) certains passages de la prière, comme par exemple celui de "Vaya'avor" (les 13 attributs de D.ieu) ou bien la Kédoucha ?
Qu'est-ce qu'apporte ici la cantillation, et pourquoi porte-t-elle précisément sur ces passages et pas d'autres ?
Toute référence me permettant d'approfondir le sujet sera la bienvenue.
Chalom,
A ma connaissance, il n’y a que deux passages de la prière ponctuée avec les Ta’amim : La lecture du Chéma (le Choul’han Aroukh chapitre 61-24 nous demande de le lire avec les Ta’amim) et le passage de Vaya’avor que vous citez.
En ce qui concerne ce passage, le Choul’han Aroukh (chapitre 561-5) écrit qu'une personne qui prie sans Minyan (au moins 10 personnes) ne pourra réciter le passage de Vaya’avor qu'avec les Ta’amim.
La raison est qu'étant donné la grande sainteté de ce texte, il ne peut être récité sans Ta'amim qu’en présence de 10 personnes. Dans le cas contraire, on devra le lire comme on lit à la Torah, c'est-à-dire avec les Ta’amim.
Kol Touv.