Pourquoi les Tsadikim (qui ont atteint la perfection) doivent-ils être éprouvés ?
Merci pour votre réponse.
Qui ne serait pas prêt à supporter un léger désagrément afin de recevoir des gains très importants ?
Le Talmud (Baba Métsi'a 85a) ne conte-t-il pas l'histoire de Rabbi Eléazar, fils de Rabbi Chimon, ainsi que celle de Rabbénou Hakadoch, qui, tant qu'ils enduraient des souffrances, voyaient le monde épargné de nombreux malheurs : point de mort anticipée ni de fausses couches, les pluies n'étaient pas non plus nécessaires au monde, suffisamment irrigué.
Ceci nous montre que le mérite de ces Tsadikim « finançait » toutes ces bontés accordées au peuple juif, soit plusieurs millions de bénéficiaires. Est-ce là une chose vaine et inexplicable ?
De plus, sache que bien que d'ordinaire il n'existe pas d'épreuve sans faute (et si un examen de notre conduite ne révèle rien de répréhensible, on doit se dire qu'on n'a pas assez étudié la Torah), il existe parfois des épreuves sans faute.
Ainsi s'est exprimé Rabbi Chimon Bar Yo'haï : « Trois cadeaux ont été donnés au peuple juif à condition d'épreuves, la Torah, la Terre d'Israël et le monde futur. »
Il nous a révélé par ces paroles un grand secret : il se peut qu'un homme méticuleux dans son accomplissement des Mitsvot et respectueux de la parole d'Hachem soit éprouvé afin d'être préparé à recevoir un cadeau de Sa part.
Rabbi Chimon a personnellement vécu cela puisqu'il a du s'exiler dans une grotte durant 13 ans afin de mériter les secrets de la Torah.
C'est pourquoi, laissons les Tsadikim avec leurs problèmes qui ont une teneur hautement spirituelle, et ne nous laissons pas perturber par des éléments qui leur apportent le bonheur.
Kol Touv.